Quand effectuer l’échantillonnage des COV
Dans un premier temps et avant de procéder à l’échantillonnage des COV, il faut considérer l’élimination de la source. Si c’est impossible ou trop onéreux, l’échantillonnage peut être envisagé. Les caractéristiques de la relation source-voie-récepteur influenceront le choix de la méthode et de la durée d’échantillonnage. Le tableau 2-5 indique comment adapter l’échantillonnage de COV à divers types de plaintes.
Si l’on sait à quel moment se manifeste une source, on peut se servir de cette information pour définir la relation source-voie-récepteur, pour peut-être éliminer le besoin d’un échantillonnage de COV ou en réduire l’ampleur. À titre d’exemple, si l’on peut établir une corrélation entre des plaintes en matière de santé ou d’odeurs et les conditions du bâtiment, les activités des occupants ou à proximité, les conditions météorologiques ou l’état du système de ventilation, il peut alors être possible d’établir la source ou la voie, et d’atténuer le problème sans échantillonnage, ou au moyen d’un programme d’échantillonnage adapté.
L’échantillonnage devrait s’étaler sur une durée permettant de produire des données représentatives et significatives. Le choix du moment peut également être prescrit par des mesures réglementaires, par exemple afin d’établir l’exposition à court terme ou l’exposition moyenne pondérée dans le temps pour des travailleurs. Lorsque le moment ou la durée ne sont pas définis par des mesures réglementaires, il faudrait interviewer les occupants ou leur faire remplir un questionnaire pour mieux savoir quand la contamination est susceptible de se manifester. Il faut cependant garder à l’esprit que l’information fournie par les plaignants n’est pas toujours objective.